POESIEs INSTANTANEEs EN REPONSE A L'OCCUPATION
Sur Whatsapp, à la publication des photos de l'occupation (banderoles etc.), sont nés, spontanément, ces quelques mots retranscris dans l'ordre:
Compagnon des lézards hostiles
Prenez le destin du théâtre dans vos mains
Venez avec votre chat votre chien un Canari
Un voisin un ex ennemi
Une girafe
Un moine
Avec Bourvil
Du vin et du saucisson
(Claude)
J'ai perdu mon paletot dans la mare au lézards
Et ils m'ont dit de dégager... non mais ça le bol!!
(Solange)
Je suis le sage le fou
Je suis du village l’idiot
Et j’entends les tumeurs de la ville
J’entends les passages cloutés
Berçant les piétons sages
Au rythmes des deux verts
Dans le désert des embouteillages
Voyageur immobile
Feux vert pardon
(Claude)
Je suis la furieuse
La ville me rue au nez… et que dire des torturants.
(Solange)
Y a des allumettes au fond de tes yeux
Des pianos à queue dans la boîte aux lettres
Des pots de yaourt dans la vinaigrette
Et des oubliettes au fond de la cour
(Claude)
Folle furieuse
Je danse sur les flots, la ville me rit au nez...
Bientôt je me noierai dans son indifférence
Un haïku dédié à la Commune et à la communauté des artistes engagés...
(Solange)
Je ne suis qu’un grain de poussière, fils de ma terre et du vent
(Claude)
Bille d'enfant face à l'infini de l'aigle je vous écris un petit haïku
(Zoé)
Je l'ai écrit en pensant au peuple juif et au nazisme
(Zoé)
Sur la terre des damnés, tête en l’air,
Étranger aux vérités premières énoncées par des cons,
Jamais touché le fond de la misère
Et je pleure,et je crie et je ris au pied d’une fleur des champs
Égaré, insouciant dans l' âme du printemps, cœur battant,
Coeur serré par la colère, par l'éphémère beauté de la vie.
(Claude)